C’est assurément un début de saison mouvementé que Red Bull Racing vit actuellement en coulisses. Si l’équipe n’a subi qu’un petit revers sur le plan sportif avec l’abandon de Max Verstappen lors du Grand Prix d’Australie (remporté par Carlos Sainz), l’équipe double Championne des Constructeurs fait face à de nouvelles turbulences en dehors de la piste. Après plus d’un mois de séquence interminable de Christian Horner, l’équipe dominante dans la salle de conférence était sur le point de perdre son génie britannique Adrian Newey.
Présent depuis le début de l’engagement de la Formule 1 auprès de la marque donneuse d’ailes, l’ingénieur britannique, dont la maîtrise collégiale des véhicules à effet de sol a grandement aidé Red Bull dans sa transition vers la nouvelle ère technique de 2022, sera en vigueur dès son départ. Selon plusieurs publications très fiables issues d’horizons géographiques différents, le joueur de 65 ans aurait fait part à sa direction de son souhait de quitter l’équipe, malgré le renouvellement du contrat l’année dernière.
Adrian Newey, directeur de Ferrari ?
Selon la BBC, la nouvelle implication du designer en chef de Red Bull court jusqu’en 2025, mais il aimerait pouvoir négocier son départ à la fin de la saison, sachant qu’une période d’inactivité forcée en Formule 1 l’attendra. Selon la presse néerlandaise, l’influence d’Adrian Newey ces dernières années en Formule 1 a considérablement diminué, et le Britannique a même admis dans une récente interview qu’il ne consacre plus plus de 50 % de son temps à la Formule 1, à laquelle il s’est habitué. travaillant ces dernières années sur des supercars légales sur route. Le Français Pierre Ochet prend la direction technique.
Ses envies initiales peuvent-elles s’expliquer spécifiquement par une envie de revenir au centre du jeu ? Les raisons de sa décision n’ont pas vraiment filtré, mais il est difficile de ne pas faire le lien avec la faiblesse de l’équipe après l’affaire Horner et tous les troubles politiques qui ont suivi, avec les querelles Horner-Jos Verstappen, dont le grand homme Helmut Marko. Pour l’instant, une coexistence pacifique a été imposée en interne au profit de tous, mais le départ potentiel de Newey pourrait être la première carte à tomber dans le château, déclenchant au passage une potentielle réaction en chaîne, alors que Max Verstappen n’a jamais garanti à 100% qu’il le fera. Rester chez Red Bull au-delà de 2025, malgré un contrat qui court jusqu’en 2028.
Concernant Adrian Newey, des rumeurs persistantes ces dernières semaines disaient qu’A.J. “gros spectacle” Elle a été construite pour lui par Aston Martin et Lawrence Stroll. Le manager de l’équipe, Mike Crack, a démenti cette affirmation, ce qui n’est clairement pas un évangile (loin de là, en fait !). Une autre voix, de plus en plus insistante, portera le natif de Colchester en Italie, près de Maranello, où Frédéric Vasseur entreprend un remaniement radical de l’équipe. Adrian Newey lui-même a parlé dans une interview en septembre dernier de son regret de ne jamais avoir travaillé avec Hamilton. Pour y remédier, il lui suffira de porter la veste rouge en 2025 ou 2026 !
Lire aussi > Pour Vasseur, « Red Bull peut faire des erreurs » sous la pression de Ferrari